Financé par logo de la Direction générale du Trésor
Mis en oeuvre par logo EF

Actualité

2022-11-16

Entretien avec Stéphanie Regat, formatrice et ingénieure pédagogique

https://parfid.fr/actualite/entretien-avec-stephanie-regat-formatrice-et-ingenieure-pedagogique/

Stéphanie Régat est experte formation – ingénierie pédagogique, en charge de concevoir et d’animer le parcours formation à l’andragogie au sein du PARFID. Retour sur les activités qu’elle a déroulées au sein du projet, avec les administrations partenaires.

Pouvez-vous vous présenter ?

J’ai créé ma structure « Graines Digitales » en 2020. Je suis consultante en ingénierie et en stratégie pédagogique, notamment digitale, et j’accompagne les formateurs dans leur développement professionnel. J’interviens auprès d’organismes de formation, d’écoles et d’entreprises. Auparavant, j’ai travaillé dans le secteur public sur des questions de santé publique, puis au Centre national de la fonction publique territoriale, le CNFPT, comme cheffe de projet e-formation.

Quel est votre rôle au sein du PARFID ?

J’ai été sollicitée il y a un peu plus d’un an pour concevoir un parcours de formation destiné à accompagner les formateurs des pays bénéficiaires en les sensibilisant aux fondamentaux de la pédagogie pour adultes (ou andragogie). La conception de ce parcours s’est fait en étroite collaboration avec l’équipe du PARFID. Nous avons travaillé ensemble à travers une suite d’ateliers, qui ont donné lieu à un déroulé de 3 jours de formation. J’ai eu l’occasion d’animer moi-même ces journées en binôme dans 4 pays.

Je m’occupe également de pédagogie digitale. A la suite de ce premier temps de formation en présentiel sur les fondamentaux de l’andragogie, nous proposons des classes virtuelles de sensibilisation à la pédagogie digitale et à la création et à l’animation de classes virtuelles.

Nous avons entamé en septembre 2022 la deuxième phase de la formation de formateurs. La première phase consistait à co-animer, avec d’autres experts du projet, les ateliers dans les pays bénéficiaires. La seconde phase consiste en de nouveaux ateliers en co-animation dans chacun des pays – mais cette fois, l’un des co-animateurs est un formateur issu de l’administration du pays. La première formation de ce type a eu lieu du 13 au 15 septembre à Yaoundé, au Cameroun (voir l’article).

Quels sont selon vous les résultats du travail entrepris ? Quel est l’accueil des bénéficiaires ?

Nous recevons toujours de très bon retours de la part des participants. Notre travail consiste à leur proposer des méthodes de travail assez différentes de ce qu’ils connaissent déjà. Nous mettons en oeuvre une pédagogie active de manière pratique, par exemple à travers des mises en situation. Nous faisons en sorte que ces trois journées de formation soient les plus actives possibles.

Nous commençons à voir les résultats maintenant que nous entrons dans la seconde phase de la formation. Lors de la première session en co-animation au Cameroun, nous voyons que certains participants utilisent les outils et les méthodes que nous leurs proposons et incitent les équipes à changer leurs habitudes.

Quelle a été votre meilleure expérience avec le PARFID ?

D’abord, je pense au premier atelier que j’ai animé sur place ; c’était une nouvelle expérience pour moi, car concevoir un parcours et l’animer sont deux choses bien différentes. La seconde expérience marquante, c’est la session la plus récente : la première session avec les co-animateurs locaux, au Cameroun, en septembre. C’était une bonne expérience de voir les formateurs locaux utiliser les outils que nous leur proposons, tout en se les appropriant – c’est quelque chose d’intéressant et d’enrichissant.