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Actualité

2022-03-09

Entretien croisé : le PARFID au Niger

https://parfid.fr/actualite/entretien-croise-le-parfid-au-niger/

Interview croisée de Soumaila MAHAMADOU, de la Direction Générale des Impôts du Niger, directeur du centre de formation et anciennement responsable de la formation, et Yacouba SALIFOU, de la Direction Générale des Douanes IP – directeur du Centre de formation douanière du Niger, à l’occasion de la troisième session de formation à l’andragogie menée par le PARFID du 15 au 17 février 2022 à Niamey.

Aujourd’hui, pour quelles raisons suivez-vous la formation à l’andragogie ?

SM : La première raison est que je viens de mettre en place un pôle de formateurs qui regroupe une dizaine de personnes, dont 6 qui participent aujourd’hui. Cette formation à l’andragogie vient à point nommé, non seulement dans le cadre du PARFID mais aussi dans le cadre de la mise en place du centre de formation des impôts. Je suis aussi formateur et je souhaite acquérir des compétences que je pourrai ensuite transmettre aux autres, afin qu’on puisse ensemble développer les compétences des agents de la DGI.

YS : Je suis aussi formateur et cette formation va me permettre d’améliorer ma pratique dans la mesure où il s’agit d’une formation de 3 jours dédiée à l’andragogie, c’est-à-dire la formation pour un public d’adultes. Cela va nous permettre de voir une méthodologie innovante et va nous aider à rompre avec nos anciennes habitudes. Je suis très motivé par l’acquisition de cette méthodologie innovante.

Quels liens vous pouvez faire avec votre activité professionnelle ?

SM : Je viens d’être nommé directeur du centre de formation des impôts, où je vais exercer des activités semblables à celles que j’exerce aujourd’hui au sein de la division formation, et élargir aussi mon périmètre à la formation initiale pour adultes. On a besoin de compétences en andragogie pour l’exercice quotidien de nos activités. La formation est d’une grande utilité pour les formateurs que j’encadre. Nous avons aujourd’hui un public hétéroclite, des formateurs qui n’ont jamais suivi ce type de formation, d’autres qui en ont suivi une, et des personnes qui ne sont pas encore formatrices; la formation nous permet d’apprendre les mêmes choses.

YS : Je partage entièrement ce qui vient d’être dit. La formation est un apport important pour nos administrations et en particulier pour les directions de la formation. Avoir un vivier de formateurs qui ont suivi la même formation à l’andragogie et qui peuvent la répliquer auprès des autres collègues est un plus pour nous.

Est-ce que vous souhaitez dire quelques mots sur le PARFID ?

SM : Je suis le projet du PARFID depuis 2019 et j’étais présent à l’atelier de validation du plan d’action en mars 2020. J’ai vu naître le projet et ce que je souhaite, c’est qu’on puisse le mener à terme. C’est attendu par les chefs d’Etat qui ont émis le voeu de voir les capacités des cadres et des agents des administrations des impôts et des douanes se développer afin d’améliorer la mobilisation des ressources. C’est cette mobilisation des ressources intérieures qui est l’objectif final du projet. Les acteurs qui sont impliqués sont très motivés pour mener à bien cette mission.

YS : Le PARFID est un apport important, qui vient au bon moment pour nos administrations. Le volet formation est souvent le parent pauvre et avoir un projet pour nous appuyer dans cette dynamique est une très bonne chose. Le PARFID est un projet très dynamique, on le sent à travers les activités qui démarrent.