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Actualité

2022-11-24

Retour d'expérience : Mbaiadoum Derrom, "cadre apprenant" pour la DGI du Tchad

https://parfid.fr/actualite/retour-dexperience-mbaiadoum-derrom-cadre-apprenant-pour-la-dgi-du-tchad/

Mbaiadoum Derrom est un cadre, spécialiste de formation, issu de la DGI du Tchad. « Cadre apprenant » au sein du PARFID, selon ses propres termes, il a participé aux activités liées au pilotage de la formation, à la formation en andragogie et à la rédaction de modules depuis le début du projet.

Quel est votre rôle au sein du PARFID ?

En tant que Chef de Centre de Formation et de Perfectionnement (CFP) de la Direction Générale des Impôts et formateur à la DGI, j’ai été impliqué très tôt dans les formations du projet PARFID. J’ai eu la chance de faire partie des premiers cadres de la DGI du Tchad à être inscrit à la formation organisée au sein de la composante 4 du PARFID, consacrée à l’accompagnement au pilotage de la formation.

Au sein du projet PARFID, je suis un « cadre apprenant » qui partage et reçoit à travers les multiples échanges entre agents des impôts et des douanes de différents pays de l’Afrique Centrale et de l’Ouest, avec un coaching très professionnel et bien cadré des experts du projet PARFID. Lors des rencontres, en visioconférence ou en présentiel, nous ressortons toujours avec un plus ; et c’est formidable. Je suis persuadé qu’à la fin de cette formation, les différentes étapes, le processus et les outils nécessaires au pilotage de la formation en adéquation avec les objectifs de nos Directions seront à notre portée. Et c’est à nous d’en faire bon usage pour le bien de nos administrations.

Quelles sont les prochaines étapes de collaboration avec le PARFID ?

Eu égard à tout ce que nous sommes en train d’apprendre et d’échanger pendant cette phase de formation, le PARFID restera certainement notre partenaire privilégié lors des prochaines étapes d’implémentation dans nos pays respectifs. En effet, l’accompagnement du PARFID en assistance technique à travers ses experts, en outils didactiques et/ou logistiques et en appui financier s’avère nécessaire.

Etant l’initiateur du projet, le PARFID se doit d’accompagner les pays inscrits dans ce projet jusqu’à un certain point avant de les laisser voler de leurs propres ailes.

A quoi vous a servi, et à quoi vous sert cette expérience au sein du PARFID ?

Avant de m’impliquer dans le PARFID, j’ai dirigé pendant plusieurs années le Centre de Formation Initiale et Continue (CFIC) et le Centre de Formation et de perfectionnement (CFP) de la DGI. Pendant les formations du projet PARFID, je me suis rendu compte que je manquais des outils, approches et méthodologies appropriés. Avec la formation en andragogie, nous pouvons, à partir d’un guide pédagogique clair et structuré, préparer et présenter une formation d’une manière soutenue et appropriée.

D’ailleurs, lors de l’atelier de rédaction des modules de formations initiale en fiscalité qui s’est déroulé en novembre dernier à Dakar au Sénégal, j’ai apprécié les bienfaits des multiples formations du PARFID, surtout ceux de la formation en andragogie.

Le pilotage de la formation en symbiose avec les objectifs de la direction générale, les compétences des acteurs de la base RH et les besoins en formation exprimés constitue une expérience nouvelle que nous sommes en train d’acquérir avec le projet PARFID.

Souhaitez-vous ajouter un mot personnel ?

Je dirai que le projet PARFID est la meilleure chose qui est arrivée aux administrations fiscales et douanières de l’Afrique. Cependant, il appartient aux responsables et cadres de ces administrations de s’approprier ces moments de formation et de mutualisation, entre cadres fiscaux d’une part et entre cadres fiscaux et douaniers d’autre part.

Chaque administration à sa manière de faire valoir les retombées de ces formations du projet PARFID pour elle. Cependant, une appropriation collective à travers une mutualisation continue entre administrations et cadres de différents pays d’Afrique serait encore plus bénéfique pour nos administrations communes.