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Actualité

2022-12-13

Retour d'expérience : entretien avec Diana Moundounga Bastante, de la Direction générale des Douanes du Gabon

https://parfid.fr/actualite/retour-dexperience-entretien-avec-diana-moundounga-bastante-de-la-direction-generale-des-douanes-du-gabon/

Diana Moundounga Bastante est Cheffe de Service Gestion des Ressources Humaines au sein de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects du Gabon. Elle participe au module d’accompagnement du pilotage de la formation du PARFID.

 Pouvez-vous vous présenter, ainsi que votre parcours ? 

Je suis diplômée d’un Master en Management des Ressources humaines à l’ISEG Toulouse/France. J’ai été formée à l’Ecole de Vérification de Bruxelles en 2010. Selon mes collaborateurs et mon entourage, je suis pragmatique, empathique et professionnelle.

J’ai bénéficié de deux formations de formateurs à Libreville : l’une en 2015 avec Monsieur Hervé Brouillard, Inspecteur Régional des Douanes Françaises, et l’autre en 2017 avec Messieurs Richard Chopra et Si Mohammed El Hail, experts de l’Organisation mondiale des Douanes (OMD).

Depuis janvier 2020, je suis Cheffe de Service Gestion des Ressources Humaines ; je supervise une équipe de treize collaborateurs. Les missions du service portent sur le suivi de la carrière du personnel, la planification des recrutements et la participation à la mise en œuvre de la politique de formation et de perfectionnement du personnel.

En février 2022, j’ai été acceptée pour participer au module sur le pilotage de la formation avec le PARFID.

Comment utilisez-vous les outils formation en tant que cheffe des ressources humaines ?

Depuis que je suis Cheffe de Service GRH, je considère que mon équipe est un laboratoire et je teste certains outils que nous concevons avant de les vulgariser. Je transfère par mail les présentations des ateliers auprès des collaborateurs regroupés en binômes, par activité du service. Je propose des moments d’échanges plutôt que des réunions formelles, qui peuvent être stressantes. Le Service GRH participe à l’amélioration des outils de formation : formulaire d’évaluation des formations, grille d’entretien avec les managers, référentiel des compétences…

Je forme également certains collaborateurs des services formation et RH à l’utilisation des outils découverts durant le parcours avec le PARFID, et je travaille en collaboration avec l’équipe conjointe sur les retours d’expérience ; par exemple, avec le questionnaire en ligne de recueil des besoins en formation.

En dehors du cadre du PARFID, je partage systématiquement toutes les formations et séminaires RH en ligne auxquels je suis conviée.

Quelles sont les perspectives d’amélioration des dispositifs de formation en lien avec les RH ?

L’administration des douanes du Gabon a adopté la démarche compétences qui exigera que les agents soient gérés d’une manière plus systématique et stratégique. Aussi, nous allons :

  • Communiquer sur le plan de formation ;
  • Renforcer la formation de base et la formation continue ;
  • Favoriser la digitalisation des processus RH ;
  • Intégrer la formation des formateurs dans le plan de formation triennal ;
  • Constituer un vivier de formateurs sur la base des outils RH conçus (descriptifs de poste) ;
  • Désigner les membres du comité pédagogique pour l’amélioration des modules ;
  • Formaliser le statut du formateur en douane pour rendre les actions de formations pérennes ;
  • Proposer le statut d’assistant formateur pour développer les compétences des futurs formateurs ;
  • Instaurer de nouvelles méthodes de formation pour une meilleure transmission des connaissances.

Grâce à l’accompagnement et aux encouragements du Directeur Général des Douanes et Droits Indirects, Monsieur Boris Admina Atchoughou et de mes Directeurs en charge de la Gestion des Ressources Humaines, j’ai pu confirmer ma capacité d’adaptation aux environnements multiculturels grâce aux missions effectuées dans les pays de la région Afrique de l’Ouest et du Centre. Pour citer Goethe, connaître n’est pas suffisant, il faut mettre en pratique ; vouloir n’est pas suffisant, il faut faire.